SILENCE, ON GERE ! ” La critique de la technologie …et les moyens de la mettre en oeuvre.

SILENCE, ON GERE ! ”

La critique de la technologie

et les moyens de la mettre en oeuvre.

Depuis juillet 2010, les éleveurs de chèvre et de brebis sont tenus de fixer des puces électroniques aux oreilles de leurs bêtes pour pouvoir continuer à vivre de leur travail. Objectif proclamé: les aider à “gérer” leur cheptel et garantir la traçabilité aux consommateurs. Les puces en question (dites RFID) sont les mêmes que celles qui se trouvent dans les cartes d´abonnement des bus, ou dans les bracelets attachés aux bébés par certaines maternités.

Des éleveurs disent publiquement leur refus de se soumettre à cette mesure et s´insurgent contre leurs collègues agriculteurs qui réclament toujours plus d´équipements high tech et de réglementations. Ils rejettent l´encadrement permanent de leur activité par de nouvelles normes, des logiciels ou des experts qui savent toujours mieux qu´eux ce qu´ils doivent faire, au nom de l´intérêt général.

Le renforcement de la bureaucratie et la surenchère absurde de technologie ne sont pas l´apanage de l´agriculture. Au contraire, la déresponsabilisation des personnes, leur mise sous contrôle par des machines, la perte de sens de leur travail concernent la plupart des « emplois » existants. Est-il encore temps de se révolter contre ces tendances lourdes du monde moderne ? Comment s´y prendre ?

Le groupe Péquenot science propose d’en discuter

avec des membres du collectif Faut pas pucer*,

vendredi 3 juin 2011 à 20 h 30

au Centre Ascaso Durruti

6, rue Henri René – Montpellier

* Le collectif « Faut pas pucer » s´est constitué en réaction à l´obligation d´identifier les animaux par une puce RFID. Il est indépendant de tout syndicat professionnel et de tout parti politique. Il est composé à la fois d´éleveurs et de personnes exerçant d´autres activités. Il est porteur d´une critique politique de l´informatique et de son rôle social.

 

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La fracturation hydraulique (Gaz et Huile de schiste)

Le Gaz de schiste comme actualisation de la menace capitaliste

Diffusion (A4 2 colonnes) http://www.mediafire.com/?tite7qc85tpmce7

Lecture (A4 2 pages) http://www.mediafire.com/?ex5ywe8enthp15e

Énergie – Généralité et déclin. La méga-machine capitaliste planétaire suintait et carburait jusqu’à récemment aux énergies fossiles les plus pures. Grâce à elles, elle étendait son hégémonie et maintenait les techniques qui nous apportent a la fois confort matériel et aliénation.

Mais l’extraction devient difficile, les ressources – pas seulement le pétrole – se raréfient… alors que nos techniques capitalistes-marchandes en réclament de plus en plus.

Des techniques d’extraction, qui par le passé s’avéraient trop chères vis-à-vis de leur prix de transformation, sont à présent intéressantes pour les États et les industriels. Du pétrole, on passe aux sables bitumineux, et du gaz naturel au gaz de schiste… Des pays orientaux, aux pays occidentaux.

C’est à présent les forêts, nappes phréatiques, et terrains dans notre proximité, qui vont être détruits, dévastés, perforés pour extraire du Gaz de Schiste.

Gaz de Schiste – Pour une destruction durable. Le gaz de schiste est stocké en profondeur sous Terre, difficilement accessible. Pour l’extraire, il faut détruire le paysage pour creuser un puits pouvant aller jusqu’à 3000 mètres, permettant d’atteindre la couche de schiste où est confiné le gaz. Chaque puits étant exploité rapidement (environ un an), il faut les multiplier (tous les 200 mètres environ)

Il faut ensuite envoyer, dans chaque puits, de grandes quantités d’eau sous pression, mélangée à divers agents chimiques. Cette action déclenche un petit séisme dans le sol… et est censée faire remonter le gaz à la surface par le puits. En espérant bien sûr qu’il n’y ait aucune fuite de gaz, et que l’explosion ne fracture pas le sol de manière imprévue. C’est la méthode de la fracturation hydraulique. Pour réaliser tout cela il faut souvent détourner des cours d’eaux, transformer des routes en autoroutes…

D’autres pays ont compris, mais un peu tard, leur erreur : séismes inattendus en surface, destruction des sols, contamination et pollution des nappes phréatiques et de l’air environnant le site (parfois inflammable), riverains humains et non-humains présentant des pathologies variées…

Pour l’instant, les entrepreneurs se présentent sous le couvert de prospections mesurant les ressources disponibles; on ne parle pas encore d’extraction… mais qui peut croire qu’après avoir dépensé des millions, ces entreprises repartiront sans prévoir de retour sur investissement ?

Il est vrai que le gaz de schiste créera de nombreux emplois : des propagandistes qui se chargent de rassurer tout le monde, ceux qui détruiront le paysage pour installer les forages, les compagnies payées pour livrer de l’eau potable aux personnes dont l’eau aura été contaminée, sans parler de ceux qui prescriront les médicaments et antidépresseurs aux survivants de ce désastre.

Et tout cela se fait sans demander l’avis des populations ; pour le bon fonctionnement du système, nous sommes des « pertes acceptables » et nous subirons ces « dommages collatéraux ».

Perspective Péquenot Science. L’énergie n’est un problème pour nous que parce que nous dépendons d’un appareillage technique spécifique, rendu nécessaire par nos modes de vie. Une grande partie de l’énergie produite ne nous arrive d’ailleurs jamais, parce qu’elle est consommée par le système lui-même pour son fonctionnement. Ce n’est pas nous qui constituons un problème, mais cet appareillage et ceux qui le dirigent. Ils organisent nos dépendances, notre exploitation, et la destruction des vivants sur Terre. Finissons-en avec ce système.

Le système industriel mondial capitaliste marchand est destructeur, avec ou sans énergies renouvelables. Qui se porte volontaire pour extraire les minerais rares nécessaires à la fabrication des éoliennes industrielles et des panneaux solaires ? Pour l’instant, c’est le rapport de force qui détermine quelles vies humaines et non-humaines seront détruites à ce travail pour les modes de vie que permet et contraint ce système.

En organisant la nécessité de l’expertise scientifique, les gouvernements et les entreprises ont compris que par le biais d’une existence toujours plus assujettie aux diverses techniques, ils s’assuraient un contrôle grandissant sur nos vies. Ce qu’ils font aujourd’hui avec le Gaz de Schiste, ils continueront à le faire avec toute alternative nécessitant une expertise.

C’est à nous, les « péquenots », de prendre en charge nos moyens de subsistance et notre vie sous tous ses aspects. Pas de place pour les gouvernants et patrons qui décident à notre place. C’est à nous de construire le monde, de démonter la méga-machine. Chacun peut participer, aussi modeste que soit sa contribution. Ici comme ailleurs, non aux Gaz de Schistes !

Si ce n’est pas vous, qui ? Si ce n’est pas maintenant, quand ? Si ce n’est pas ici, où ?

Groupe Péquenot-Science

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Conférence Débat : La manipulation

Centre Ascaso Durruti – 6, rue Henri René Montpellier (près de la gare)

Conférence-Débat Vendredi 25 Février 2011 – 20h

La manipulation

« Nous sommes gouvernés, nos esprits sont modelés, nos goûts formés, nos idées suggérées principalement par des gens dont on a jamais entendu parler.

C’est le résultat logique de la façon dont notre société démocratique est organisée »

Edward Bernays (Propagande, 1920)

Des « public relations » aux tripatouillages biotechnologiques d’aujourd’hui.

Projection d’un film sur E. Bernays

La personne qui a préparée l’intervention vous propose le texte quel a écrit pour l’occasion :

a télédupliquer (8 pages) http://www.mediafire.com/?qa37ptm3a4x3i

ou lecture sur son site

1.http://faut-le-dire.over-blog.com/pages/La_manipulation_1_page_-4264895.html

2.http://faut-le-dire.over-blog.com/pages/La_manipulation_2_page_-4724018.html

3.http://faut-le-dire.over-blog.com/pages/la-manipulation-3-page-4921713.html

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Conférence Débat : une critique de la société industrielle avec un ancien rédacteur de la revue « LES AMIS DE LUDD »

Vendredi 1er Octobre 2010 à 20h30

au centre Ascasso Durruti (6, rue Henri René – MONTPELLIER)

conférence-débat

avec un ancien rédacteur de la revue « LES AMIS DE LUDD »

une critique de la société industrielle

 » Le processus de dégradation sociale qu´inaugure la révolution industrielle capitaliste a détruit, de façon certaine, les liens avec un passé plein de lumière et d´ombres, mais n’a pas beaucoup aidé à ce que se forge une classe ayant une conscience claire de l’émancipation.

Et ce, principalement parce que les générations nées de la rupture n’étaient plus en contact avec les pratiques de sociabilité directe et de soutien mutuels, les savoirs non fragmentés, les biens communautaires, les techniques de production simples, etc. « 

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